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Da Silva, arpenteur gracieux d’une chanson accidentée

Le chanteur français vient de sortir son septième album «Au revoir chagrin». Il le présente au Point 11 de Sion ce dimanche 16 février. Rencontre.

14 févr. 2020, 19:00
Da Silva, artiste ténébreux qui apprivoise la lumière.

Il y a eu un moment, dans la chanson française, où des artistes avec une légitimité électrique acquise par la scène ont flirté plus ou moins longuement avec le grand succès. Après la variété, avant la pop électronique et la domination des musiques dites urbaines. Cali, Dominique A, Miossec, Raphael... Emmanuel Da Silva a alimenté ce courant à son arrivée sur la scène francophone en 2005 avec l’album «Décembre en été». Label influent, tube imparable – «L’indécision», clips à gros budgets, salles combles...

Oui mais voilà, le «mainstream» est un fleuve capricieux, qui laisse régulièrement se tarir ses sources pour se diriger vers d’autres affluents. Par rapport à nombre de ses compagnons d’armes de l’époque, Da Silva a toujours été un peu en marge. Plus à fleur de peau, plus farouche à l’approche, celui qui a grandi dans une culture punk à Nevers, accroché à sa guitare depuis ses 12...

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