C’était au soir du jeudi 7 septembre, à Veyras. Une nuit que beaucoup attendaient comme historique. Temples, Franz Ferdinand… les deux têtes d’affiche avaient remporté à l’annonce de la programmation une large adhésion qui ne s’est pas vérifiée durant cette édition du Tohu-Bohu. Et un samedi maussade et pluvieux avait presque achevé l’optimisme d’une organisation qui disait entrevoir un futur «au conditionnel» pour le festival et qui se laissait un mois de réflexion. Rendez-vous pris.
Un mois après, le directeur Lionel Martin livre l’état actuel des réflexions qui animent le comité et les pistes qui se dessinent pour maintenir le Tohu-Bohu en vie. Car avec un bilan provisoire pas aussi catastrophique qu’initialement craint – moins de 50 000 francs de déficit sur un budget de 750 000 francs – tout reste possible. A certaines conditions.
Rentabiliser l’infrastructure
Depuis 2016, le Tohu-Bohu s’étire sur trois jours, ajoutant le jeudi au...