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Cinéma: écrans verts et rétines lessivées. La chronique de Jean-François Albelda

06 déc. 2020, 10:00
Jean-François Albelda, responsable Culture du «Nouvelliste».

Bon, j’anticipe. Ok, on pourra me traiter de vieux con. Voire faire claquer un «OK Boomer» bien pratique dans la petite fenêtre de commentaire du web 2.0, devenue déversoir de laïus offensés et d’insultes plus ou moins virulentes envers les «merdias» (si, si), la pensée unique ou le système. Soit. On le constate jour après jour, les sujets traités se font rares qui semblent ne heurter personne.

Allez, je m’y risque. Le cinéma, c’était mieux avant. Là, c’est dit. Bien sûr, il reste quelques miracles de films qui parviennent à imposer une vision, une autrice ou un auteur, malgré les diktats de production et les impératifs de rentabilité immédiate. «Joker» de Todd Philips, par exemple. Mais les blockbusters, ceux qui font l’immense majorité des entrées… Les franchises sursaturées et les énièmes «reboots», les Avengers et toute la panoplie des héros en collants et lignes de codage numérique… Franchement, j’ai du...

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