Au «Nouvelliste», on n’a pas de cheminée, ni de petits souliers. Mais ça n’est pas une raison pour renoncer aux cadeaux. Pour nous, déjà, parce qu’il est toujours agréable de voir des artistes bouleverser nos rituels journalistiques quotidiens. Et pour vous, lecteurs, parce que le canton regorge de talents et qu’il serait dommage de ne pas en profiter.
Cette année, quatre chanteuses ont relevé le défi de réinterpréter des chansons de Noël, ou alors de détourner un standard pop. La deuxième de la série n’est autre que Cyrielle Formaz, la soeur de la première, dans un tout autre registre avec cette délicate version d’«O Holy Night», enregistrée aux archives du Nouvelliste.
Toutes ont encore joué le jeu de la mini-interview de Noël en répondant aux questions suivantes:
Cette chanson: pourquoi ce choix?
Noël, ça représente quoi pour vous?
Votre meilleur souvenir de Noël?
Votre pire souvenir de Noël?
Votre actualité pour le début d’année?
Meimuna – «O Holy Night»
«J’ai désespérément cherché une chanson de Noël en français pour rester dans ma ligne artistique mais le taux de kitsch était vraiment trop élevé. Sûrement qu’en anglais aussi, mais on s’en rend moins compte. Je suis tombée sur une reprise de «Holy Night» et j’ai adoré. Du coup je m’y suis attaquée.»
«C’est vrai qu’on se retrouve simplement en famille, à six, les frères, sœurs et parents et j’aime vraiment bien ce côté intime.»
«Effectivement, c’était génial de voir la famille débarquer cette année-là. Ç’aurait été la première fois où on n’aurait pas été tous ensemble à Noël, sans ça...»
«Comme tous les enfants, on cherchait où les cadeaux étaient cachés. Quand j’ai vu ma tante, je lui ai dit: «Merci pour la cassette d’Anastasia.» Je nous avais tous trahis...»
«On sera en studio en janvier. Et on jouera notamment le 8 février au Port Franc, à Sion.»
Prochaine vidéo, Archair avec «Santa Baby», ce mercredi 25 décembre à 17h.