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Ceux qui sèment encore. La chronique de Jean-François Albelda

01 nov. 2020, 10:00
Jean-François Albelda, responsable de la rubrique Culture.

C’est peut-être une petite coquetterie, une susceptibilité mal placée en ces temps de crise, certainement corrélée au domaine où j’ai le bonheur d’exercer. La culture, donc. Mais quand même, un déchirement s’est fait sentir en moi quand le Conseil d’Etat a annoncé mercredi dernier le durcissement des mesures anti-Covid et la fermeture des théâtres, cinémas, musées, salles de concerts, médiathèques. Pas tant quant au fond et à la nécessité absolue d’agir vite et radicalement contre la propagation du virus. Mais plus quant à la forme et aux mots choisis. «Fermeture des lieux de divertissement.» Théâtre et fitness, cinéma et bowling, musique et piscine, tout ça enserré entre les mêmes parenthèses explicatives d’un communiqué de presse. Avec une petite phrase en fond d’argumentaire pour résumer la philosophie qui a prévalu aux choix effectués: «protéger la population, en particulier les groupes à risque, et limiter la surcharge du système de santé, tout...

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