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«Ce que j’aime au Levron, c’est…»

Revenu sur les lieux de son enfance après ses études, Philippe Joris est un amoureux de son village qualifié de balcon de l’Entremont. Visite guidée.

21 avr. 2021, 11:00
Philippe Joris se sent à l'aise au Levron, où il est revenu vivre après ses études.

Philippe Joris est né et a grandi au Levron. «Après une courte infidélité pendant mes études, je suis revenu y vivre avec plaisir», raconte celui qui se trouve à l’orée de la soixantaine. Il a été actif dans les sociétés locales et il a œuvré durant six ans au Conseil communal de Vollèges, dont quatre à la vice-présidence. Il nous présente son village de cœur. 

Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?

Ce sont ses habitants. Tout le monde se connaît et se salue. Ils sont toujours prêts à se mobiliser pour la vie villageoise. 
Et bien sûr, la qualité de vie. Aussi bien pour une nature préservée que pour l’ensoleillement et le paysage. C’est un lieu un peu à l’écart, propice au ressourcement et au bien-vivre.

 

Une visite du Levron en compagnie de Philippe Joris

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Un endroit ou une curiosité que vous aimez faire découvrir à vos hôtes?

J’aime prendre de la hauteur. Le village se laisse voir comme un joyau serti dans un paysage à couper le souffle. On dit du Levron qu’il est le balcon de l’Entremont et ce n’est pas usurpé. Sur un des ronds-points à Sembrancher, on peut voir la devise de l’Entremont «inter montes via et vita»: entre les monts la voie et la vie. Le Levron est sur la route qui mène au col du Lein, endroit connu loin à la ronde. C’est aussi le passage qu’utilisaient nos ancêtres pour aller travailler leurs vignes à Fully ou à Charrat. 

Le bistrot dans lequel vous vous rendez à l’heure de l’apéro?

Il n’y en a qu’un, le café du village. Plus qu’un bistrot, c’est une belle histoire. En fait, il est propriété d’une coopérative villageoise. Les habitants se sont mobilisés en temps et en argent pour le construire et plus tard pour le rénover, preuve s’il en est de cette solidarité villageoise. Espérons qu’il rouvre au plus vite pour que nous puissions de nouveau profiter de sa terrasse et surtout des talents culinaires du chef Cavu.

Un lieu pour vous ressourcer?

J’aime me balader dans et autour du village avec mes petits-enfants. Parfois je fais le tour des cols (col du Lein et col du Tronc). J’aime à m’arrêter à l’oratoire du Derbellay. Un petit édifice né de l’initiative de cinq familles. Tout près se trouve aussi une petite place de pique-nique, construite par les jeunes via l’opération 72 heures.
J’aime aussi arpenter les vieilles rues du village, qui ont su garder leur authenticité et qui évoquent le terrain de jeu de mon enfance.

 

Le village a su garder son authenticité au fil des années. © Sacha Bittel

 

La manifestation qui vous plaît?

Le Saint-Jean Rock Festival. Il est le reflet du dynamisme de notre jeunesse, de sa capacité d’inventer et de se mobiliser. C’est un pari improbable que de faire monter tous les deux ans artistes et spectateurs dans notre village pour un week-end de fête et de musique. Pari déjà réussi à trois reprises. Mais je veux aussi citer la fête patronale de la Saint-Jean qui réunit les villageois et la «diaspora» levronaintze. J’aimerais aussi mentionner le Trophée des Blisiers, organisé par le ski-club.

Ce que vous voudriez voir évoluer ou aboutir?

J’espère que le village saura garder son âme et son esprit. Mais qu’il saura aussi conserver quelques services essentiels comme l’épicerie, l’école, le café, la banque. Par chance, les jeunes restent au village, de nouvelles familles avec enfants s’y établissent. Bon an mal an, nous maintenons la population autour de 400 habitants. Autant de personnes comblées par cet endroit idyllique. 

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