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«Ce que j’aime à Sion, c’est...»

Dominique Fauchère connaît comme sa poche la rue du Grand-Pont. Le cuisinier est très attaché à son quartier, qu'il redécouvre chaque jour.

10 juil. 2018, 16:00
Dominique Fauchère se sent comme chez lui à la rue du Grand-Pont.

Dominique Fauchère est à l’aise tant derrière ses fourneaux, en tant que cuisinier, qu’avec les clients qu’il côtoie dans le restaurant où il travaille. Ce Sédunois de 43 ans affiche un amour sans limite pour sa ville, et particulièrement pour la rue du Grand-Pont, qu’il fréquente au quotidien et dont il connaît bien des secrets.

Qu’est-ce qui fait la richesse de votre quartier?
Pour moi, c’est évident, c’est son histoire, sa géolocalisation, son climat, et aussi la rénovation des vieux bâtiments. On a envie de les prendre en photo et de les faire connaître. Il y a quelques années, le Grand-Pont ne ressemblait à rien, quand j’étais jeune, il y avait des ponts sur la Sionne. Quand j’étais commandant à la PC, j’ai eu la chance de visiter la ville avec des professionnels et d’en découvrir un peu les coins inconnus.

Une curiosité architecturale ou un endroit que vous aimez faire découvrir…
C’est le Grand-Pont et les ruelles qui partent dans tous les sens. Je connais très bien l’histoire de ce quartier. Il y a des grands noms qui sont venus ici dans les années 1800. Grâce aux nombreux contacts que j’ai noués avec la PC, on m’a raconté ces histoires, qui ont été corrigées par un antiquaire que je connais.

Le bistrot dans lequel vous aimez vous rendre à l’heure de l’apéritif…
Tous les bistrots du Grand-Pont! On est toujours bien accueilli, n’importe où, que ce soit au Café du Nord, à la Croix Fédérale, à la Grenette, au Verre à Pied... Et mon restaurant favori, c’est la Brasserie du Grand-Pont. L’avantage à Sion, c’est qu’il y a beaucoup d’endroits conviviaux qui donnent envie de s’arrêter.

Un lieu où vous aimez vous ressourcer…
Tous les matins, quand je sors de chez moi, je tourne la tête à droite et je regarde la Tour des Sorciers. Cela me rend de bonne humeur pour toute la journée.

La manifestation qui vous séduit…
C’est le marché du vendredi. J’ai toujours congé le vendredi. Je vais faire un tour au marché et je retrouve mes copains qui tiennent des stands; on boit un verre et on se rappelle nos souvenirs...

Ce que vous aimeriez voir évoluer dans votre quartier…
Vu ma profession, je dirais le tourisme: on a tout ce qu’il faut ici pour faire de belles choses, mais on ne se donne pas forcément les moyens de le réaliser. Le Valais est un peu trop conservateur, on a trop peur de la nouveauté et d’avancer, on aime bien avoir nos acquis. Je regrette que, souvent, les gens n’osent pas ouvrir les portes... Heureusement, Sion avance, notamment avec l’arrivée de l’EPFL: on va agrandir des quartiers jeunes et les dynamiser.

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