«J’ai appris le français dans la rue!» Si Ursula Valentini est née à Sierre, c’est l’allemand qu’elle a pratiqué tout d’abord, ses parents étant d’origine suisse alémanique et haut-valaisanne. Céramiste qui gère un atelier en compagnie d’une associée, Ursula, passionnée de lecture et adepte de sport, se dit très attachée à la vie sierroise, notamment à celle de son quartier de Borzuat, même si elle a conscience qu’il est loin le temps où les Sédunois montaient à Sierre pour y découvrir la riche vie de la ville.
Qu’est-ce qui fait la richesse de votre ville?
Je dirais les quartiers. Le centre de Sierre n’existe plus vraiment comme avant, même si ça revient petit à petit. Les quartiers de la ville sont typiques, comme Le Borzuat, on y organise des fêtes, des apéros. Tout le monde se connaît dans les quartiers. Ils ont aussi refait la place de l’Hôtel-de-Ville, où des manifestations sont organisées.
Un endroit pittoresque que vous aimez faire découvrir…
Le château Mercier: c’est un endroit très paisible. Il y a aussi dans la région le lac de Géronde. Comme j’ai des petits-enfants, je vais souvent me promener avec eux dans ces lieux.
Le bistrot dans lequel vous aimez vous rendre à l’heure de l’apéro…
J’aime bien aller à la Contrée à Muraz. C’est un endroit ancien un peu pittoresque et très convivial. Je m’y rends depuis longtemps et je connais les propriétaires. Dans le quartier de Glarey, il y a aussi des cafés très typiques, qui attirent beaucoup de monde.
Un lieu où vous appréciez de vous ressourcer…
J’aime la forêt de Finges, où il y a des petits lacs et des chemins pédestres. Je fais aussi souvent des promenades dans les vignes. Et je suis une adepte de la première heure de la Marche des cépages, à laquelle je participe en groupe.
La manifestation qui vous séduit…
J’apprécie Couleur Pavé, sur la place de l’Hôtel-de-Ville en été. Ça amène beaucoup de monde. Il y a aussi le théâtre TLH, où je me rends parfois, selon les spectacles qui y sont présentés. Il manque juste à Sierre une grande salle d’exposition ou une galerie d’art, même si nous avons des petites galeries ouvertes sur la rue.
Ce que vous aimeriez voir évoluer ou aboutir…
A Sierre, il y a toujours des problèmes de circulation: il faut vingt minutes pour traverser la ville aux heures de pointe. J’aimerais que la ville devienne un peu plus piétonne. Et je trouverais bien aussi que l’on utilise un peu plus la place Notre-Dame-des-Marais, avec le cheval sculpté par Erni. On y a mis une patinoire pour cet hiver, mais la place n’est pas encore tellement exploitée.
A lire aussi: «Ce que j’aime à Chalais, c’est…»
Contactez notre rédaction Près de Chez Vous par courriel à pcv@lenouvelliste.ch