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«Ce que j’aime à Sembrancher, c’est…»

Mathieu Sarrasin apprécie la vie dans l’endroit où il s’est installé par amour il y a plus de 30 ans. Il nous présente ses coups de cœur.

31 janv. 2021, 17:00
Mathieu Sarrasin devant le CREPA, «une institution importante, qui, au niveau culturel, amène quelque chose de fort à la région».

C’est en 1989 que Mathieu Sarrasin a changé de village pour suivre son épouse. «J’ai donc quitté Bovernier et je suis monté à Sembrancher. De toute façon, nous avons l’habitude de faire la transhumance de Bovernier à Sembrancher.»

Cet ancien conseiller communal (de 2000 à 2008) connaît sur le bout du pouce le village qui l’a adopté. Il y vit en famille et y dirige sa petite entreprise de marbrerie. Visite guidée en sa compagnie.

Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?

Sa situation géographique. C’est un gros avantage pour notre village de 1000 habitants, qui est comme une petite ville en montagne. Nous avons tout ce qu’il faut ici: un mini-hôpital avec la Maison de la santé, il y a deux supermarchés.

Et si on aime faire des balades, il y a énormément de possibilités, notamment dans la région du Catogne. Et nous sommes aussi à deux heures de l’aéroport de Genève, sans les nuisances. Pour le ski, nous nous trouvons à 30 minutes des pistes.

 

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Un endroit ou une curiosité que vous aimez faire découvrir?

Le CREPA (n.d.l.r.: Centre Régional d’Etudes des Populations Alpines). C’est moi qui ai acheté le bâtiment. Au-delà de ce fait, c’est une institutioin importante, qui fait le lien avec les gens et leur passé, le lien entre les générations.

Au niveau culturel, elle amène quelque chose de fort à la région. Le CREPAorganise aussi le Passeport Vacances et propose des stages aux étudiants, notamment aux animateurs socioculturels.

Le bistrot dans lequel vous vous rendez à l’heure de l’apéritif?

Pour moi, ici, le bistrot, c’est les bistrots. Nous en avons six au village et, comme je suis commerçant, je me rends dans chacun d’eux. Actuellement, avec les mesures sanitaires et les distances à respecter, je vis le contraire de ce que je suis d’habitude.

Un lieu pour vous ressourcer?

J’aime aller aux Mayens du Mont Brun. Je m’y rends régulièrement, il y a une heure et demie de marche environ. C’est boisé, en pleine forêt, et l’été, on y trouve de la fraîcheur. C’est un lieu assez magique et on peut distinguer Verbier, alors que de Verbier, on ne voit pas les mayens.

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La manifestation qui vous plaît?

Il y en a deux: le droit du Catogne, une course qui en est à sa dixième édition. Elle part de Sembrancher et monte à la cabane du Catogne, il y a 1100 mètres de dénivelé. Elle est organisée par le ski-club et les jeunes s’impliquent beaucoup. On dit souvent que les Sembranchards sont assez farouches, mais c’est tout le contraire. Et ce sont d’excellents organisateurs.

J’apprécie aussi la désalpe. Le bétail part de l’alpage du Larzey et descend au village.

Ce que vous voudriez voir évoluer ou aboutir?

J’aimerais que le trafic de poids lourds ne passe plus par le Saint-Bernard. Je ne comprends pas que l’on fasse monter les poids lourds à 2000 mètres. Le trafic régional, c’est OK, mais le transit international par ici, cela m’a toujours intrigué. Il faudrait un contournement de Sembrancher.

Il y a aussi le problème des lignes à haute tension qui passent dans le village. Il faudrait trouver des solutions pour cela aussi. 

 

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