A la retraite depuis 2006, André Coquoz a consacré pas mal de son temps ces dernières années à la rédaction d’un dictionnaire du patois de la vallée du Trient. La version papier de cette véritable bible du parler d’autrefois, éditée sur l’initiative de la société des patoisants Li Charvanyou avec le soutien des communes de la vallée, sortira de presse d’ici peu.
Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?
Il y a la diversité de ses habitants. L’implantation de jeunes familles de l’extérieur a en outre entraîné une augmentation de sa population. Ce phénomène est dû à la proximité de Salvan avec Martigny. Je cite aussi volontiers l’attrait touristique que constituent le zoo alpin et la piscine des Marécottes, ainsi que les gorges du Dailley en été et le domaine skiable de La Creusaz en hiver.
Un endroit pittoresque que vous aimez faire découvrir…
La Pierre-Bergère qui surplombe Salvan. Marconi y a effectué ses premiers essais de transmission sans fil en 1895. Depuis une vingtaine d’années, un musée lui est consacré sur la place de Salvan. Il y a aussi le moulin de François Fine, dont je me suis occupé lors de la création de la fondation éponyme dans les années 80 en vue de sa restauration.
Le bistrot dans lequel vous aimez vous rendre à l’heure de l’apéro…
Je ne suis par un homme d’apéro, sauf aujourd’hui avec vous! Mais j’apprécie les établissements de la place où je me rends de temps en temps.
Un lieu où vous appréciez de vous ressourcer…
Aux Rochers du Soir, un très bel endroit où j’aime me promener, seul ou avec mon épouse. Ce site constitue d’ailleurs un but de randonnée très apprécié des Salvanins.
La manifestation qui vous séduit…
J’apprécie toutes les animations, fêtes ou soirées proposées par les sociétés locales qui donnent ainsi de la vie à notre commune.
Ce que vous aimeriez voir évoluer ou aboutir…
Le regroupement des écoles de l’ensemble des villages de Salvan a renforcé les contacts entre tous les habitants. Les jeunes générations échangent davantage et je vois là une évolution très positive. En revanche, notre proximité avec Martigny et la plaine engendre des difficultés pour nos commerces locaux. La poste et la banque ont fermé, nos magasins et nos restaurants ont des problèmes de rentabilité. Une grande partie des habitants travaillent en plaine et y ont leurs habitudes d’achats et de distractions. Il faut éviter que Salvan devienne un village «dortoir», car il y fait bon vivre. Peut-être que le projet de parc naturel lancé par nos autorités communales contribuera à la préservation et au développement de notre belle vallée du Trient.
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