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«Ce que j'aime à Saint-Luc, c'est...»

Paysagiste durant la belle saison, prof de ski l'hiver, Sonia Martin est très attachée à sa région et à la nature qui l'entoure.

12 juin 2018, 17:46
Sonia Martin, au jardin alpin de l'hôtel Weisshorn à Saint-Luc, dont elle s'occupe en tant que paysagiste.

Sonia Martin est profondément ancrée dans sa région. Saint-Luc n’a plus de secrets pour cette paysagiste – en charge du jardin alpin de l’Hôtel Weisshorn – durant les beaux jours, et prof de ski indépendante quand revient la neige sur les sommets. La présidente de la troupe de théâtre amateur Les Compagnons de la Navizence nous livre ses coups de cœur dans la région.

Qu’est ce qui fait la richesse de votre village?

Sa diversité thématique rappelant d’une part l’histoire, les traditions et le rattachement à la terre et d’autre part la science de l’univers. Il est bon d’avoir le nez dans les étoiles et les pieds ancrés dans le sol de nos aïeux. En bas, c’est le «vieux» Saint-Luc avec ses hôtels historiques, ses maisons et raccards en madriers de mélèze «bronzés» par le soleil, dont la maison bourgeoisiale avec la chambre du pain et le four banal. A proximité, le nouveau planétarium équipé d’un système de projection d’image dernière génération permettant d’observer le ciel sur un écran voûté. Au centre,  son église et ses maisons reconstruites en pierres, à la suite des deux incendies survenus en 1845 et 1858.

Un endroit que vous aimez faire découvrir?

Mon activité m’amène tous les hivers à enseigner le ski sur le domaine de Saint-Luc/Chandolin. J’éprouve un réel plaisir à faire découvrir le panorama depuis la butte du sommet du télésiège du Rotzé. Pour s’y rendre, si l’on est accompagné, il suffit de maîtriser les virages en chasse-neige, en suivant la route de la forêt. On s’y perche et l’on tourne lentement pour apprécier un feu d’artifice de sommets passant du massif des Mischabels à la couronne anniviarde et la face Nord du Cervin, au massif du Mont-Blanc. Dessous, on voit les pistes de Saint-Luc et Chandolin, les divers villages et stations à l’ubac de la Navizence, la plaine du Rhône et les Alpes vaudoises et bernoises.

Le lieu où vous appréciez vous ressourcer...

En été, au sommet du Toûno, assise sur un rocher, les pieds dans le vide! Cette montagne culmine à 3000mètres, surplombe Saint-Luc. Mais au quotidien, c’est dans la forêt que je me ressource.

La manifestation qui vous séduit...

La désalpe et le Jazz sous les étoiles. C’est un mélange original.  

Ce que vous aimeriez voir absolument dans votre région...

Que la jeunesse ait plus de possibilités professionnelles afin d’habiter au village. Autrefois, le mode de vie faisait déplacer les Luquérands de la montagne à la plaine, tout particulièrement à Sierre – à Muraz et à Glarey. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui, rattachés à Saint-Luc de cœur et d’origine, prennent part à l’organisation des diverses manifestations ou se dévouent comme bénévoles. Leur implication nous est précieuse. Ils y passent leurs week-ends et vacances. Mais la plupart repartent pour le travail. C’est un peu une forme de transhumance inversée.

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