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«Ce que j’aime à Muraz, c’est…»

Jean-Baptiste Moret est un inconditionnel de cette localité nichée au pied du Rovra. Un village qui l’a vu naître et où il s’est investi dans nombre de sociétés, du foot au tennis, en passant par le théâtre, le club des patineurs ou le ski-club.

13 avr. 2021, 17:00
Jean-Baptiste Moret devant la Maison du village, un édifice emblématique de Muraz qui abrite un carnotzet et une salle de réunion que les habitants peuvent louer.

Son incontournable chapeau sur la tête, Jean-Baptiste Moret vous accueille à Muraz avec un air d’harmonica ou une chanson de son cru. En 2013, les téléspectateurs ont d’ailleurs pu apprécier son aisance au micro dans l’émission de la RTS «Un air de famille», avec ses filles Sandrine et Agathe et sa petite-fille Orléane.

Malgré l’attaque cérébrale qui a paralysé son côté gauche en 2009, il garde la joie de vivre chevillée au corps et s’il apprécie les croisières qui lui font voir le monde ou embarquer dans un train pour sillonner la Suisse, ce «vrai du cru du pays» ne rate pas une occasion de se faire l’ambassadeur de la localité où il est né voilà 65 ans.

Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?

Il a su garder son charme. Niché au pied du mont, on n’y trouve ni gros immeubles, ni zone commerciale. On en est fiers. Il y règne une convivialité fantastique: dans les rues, les bistrots, autour du terrain de foot, les gens se connaissent et se saluent. Et il y a tout ce dont on a besoin: écoles, crèche, commerces, EMS… Et à ceux qui disent qu’il n’y a pas de soleil, je réponds qu’ils ont tort. La preuve, on a un bistrot baptisé la Grange au Soleil!

Jean-Baptiste Moret nous fait découvrir quelques curiosités de Muraz

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Un endroit que vous aimez faire découvrir?

Le Rovra, le rocher des Murians. Quand j’étais valide, j’ai participé à la réalisation du chemin de croix qui y mène depuis la chapelle de Notre-Dame-des-Neiges. J’adorais aussi amener mes enfants à la combe de Dreveneuse par le sentier des Revrons et ses 28 virages. Une fois là-haut, on peut rejoindre les alpages de la bourgeoisie.

Un lieu où vous appréciez de vous ressourcer?

Comme je ne peux plus monter au Rovra, je dirai le cimetière, où reposent douze membres de ma famille. C’est un bel endroit, à côté de notre église qui me parle beaucoup. Comme maçon, j’ai eu l’occasion de travailler à sa restauration en 1972, les citoyens ayant voté pour la rénover plutôt que d’en construire une moderne. On y a trouvé des vestiges archéologiques et on a dû stopper les travaux durant deux ans. L’année dernière, elle a bénéficié d’une nouvelle cure de jouvence et elle est superbe.

 

Apprenti maçon, Jean-Baptiste Moret a participé à la rénovation de l’église en 1972. © Héloïse Maret

 

Le bistrot où vous vous rendez à l’heure de l’apéro?

Il y en a quatre ici. J’ai une affection particulière pour la Treille, que j’ai un peu mis en route avec l’ancienne patronne, Yvette. Mais aujourd’hui, c’est plutôt un restaurant, comme la Grange au Soleil. Pour l’apéro, c’est plutôt l’Union, rebaptisé Phœnix, et surtout le Dzeron, qui s’appelle comme ça parce que le premier patron allait chasser dans un coin de forêt qui porte ce nom.

La manifestation qui vous séduit?

La fête au village. Tout le monde se retrouve sous les cantines au Carré d’Amont. Il y a aussi le carnaval qui a su garder son âme, surtout le mardi. Sans oublier la Fête-Dieu, très traditionnelle avec la procession, la mise du drapeau.

Ce que vous aimeriez voir évoluer ou aboutir?

La fermeture de la poste en 2015 m’a attristé. Ce service fait défaut dans un village qui compte environ 2800 habitants. Je vais faire mes paiements à Monthey, car je ne veux pas avoir un tampon de Collombey dans mon carnet jaune, tout de même! Je suis Murian (rires)!

Il manque aussi une gare, surtout pour les personnes à mobilité réduite. Sinon, on a tout et je ne suis pas convaincu quant à la fusion avec Monthey, car je ne vois pas ce qu’on aurait à gagner.

A lire aussi: «Ce que j’aime à Collombey, c’est…»

 

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