Votre publicité ici avec IMPACT_medias

"Ce que j'aime à Miex, c'est"

Micais d'adoption, Michel Anker a planté ses racines sur les hauts de Vouvry, où il s'active dans son café-restaurant, au cœur de la localité.

17 juil. 2018, 15:30
A Miex, Michel Anker apprécie la vue imprenable sur le Chablais et les Alpes.

Perché sur les hauts de Vouvry, à 1000 mètres d’altitude, Miex est méconnu, hormis des nombreux randonneurs et touristes qui y passent pour grimper au lac de Taney.

Michel Anker s’y est installé en 1986. «Les gens me donnaient six mois avant de mettre la clé sous le  paillasson! J’ai eu de la chance: les Tzino m’ont trouvé des origines locales (rires)...» Le patron des Cornettes de Bise connaît tous les recoins du village et du hameau voisin Le Flon, qui recensent environ 290 âmes au total.

Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?
C’est un belvédère qui offre une vue imprenable sur le Chablais et les Alpes, de la Tour d’Aï à la Cime de l’Est, sans oublier tout au fond les Combins, souvent confondus avec le Mont-Blanc. Orienté plein sud, l’endroit bénéficie d’un ensoleillement optimal.

Toutes les saisons ont leurs charmes mais mes préférées sont le printemps, lorsque les chevrettes viennent brouter avec leurs faons parmi les génissons juste derrière le bistrot, et l’automne quand les arbres tournent au doré et que les touristes lèvent le pied.

Une curiosité que vous aimez faire découvrir?
A part le panorama et quelques sentiers oubliés, il y a peu de choses à voir ici, hormis notre chapelle construite vers 1907, son autel en bois sculpté par feu le régent Aloïs Carraux et ses deux nouveaux vitraux réalisés par Jean-Pierre Coutaz à l’occasion du centième.  

Le bistrot dans lequel vous prenez volontiers l’apéro?
Chez moi, bien sûr! Mais quand je peux m’échapper, je vais facilement chez notre chef étoilé à l’Auberge de Vouvry. Et après... Là, ce ne sont pas les bouchons qui manquent! 

Un lieu où vous allez vous ressourcer?
Le sentier des pêcheurs, le long du torrent du Fosseau, dans le vallon de Verne. Et à la période des champignons, la région des Portes du Soleil: là aussi, il y a des buvettes sympas et les coins me sont familiers.  

La manifestation qui vous plaît?
Le carnaval. Etant à moitié montheysan, c’est dans les gènes. A une certaine époque, les Micais étaient connus de Saint-Gingolph à Fully pour leur entrain, leurs chars et la taille de leur groupe, Ali Baba et les 80 voleurs, les 150 dalmatiens... Aujourd’hui, cette tradition perdure, mais en version locale et centrée sur les enfants.

Ce que vous voudriez voir évoluer?
Vu sa situation, le hameau est devenu un village qui perd petit à petit son âme. Des gens «du dehors» s’y sont établis. On les voit peu. Heureusement, quelques jeunes volontaires du cru s’activent pour préserver les traditions léguées par nos anciens, à travers nos deux sociétés locales: l’Echo du Banset et le ski-club.

J’aimerais qu’on recrée un creuset ouvert à tous, un noyau sincère afin de retrouver nos attaches et de resserrer les liens qui faisaient notre force d’antan. 

A lire aussi : «Ce que j’aime à Sion, c’est...»

 

Vous voulez partager l'amour de votre village et de votre village?
Contactez notre rédaction Près de Chez Vous par courriel à pcv@lenouvelliste.ch

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias