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«Ce que j’aime à Champéry, c’est...»

Guide de montagne et garagiste, Fernand Rey-Bellet a amené sa pierre au développement touristique de Champéry. Il apprécie le cachet du lieu.

19 juin 2018, 16:00
Fernand Rey-Bellet apprécie le cachet de la rue du Village, bordée de plusieurs chalets avec des toits en sifflet.

Il compte parmi ses ancêtres le Gros Bellet, qui joua un rôle non négligeable dans les événements préparant l’indépendance du Bas-Valais. Mais s’il a vu le jour et suivi ses classes à Val-d’Illiez, Fernand Rey-Bellet a fait sa vie à Champéry, où il a appris son métier de mécanicien et exploite un garage.

Pour animer cette région dont il apprécie l’authenticité, celui qui est aussi guide de montagne y a en outre créé la via ferrata de Tière et le parcours accrobranche du Dahu. Il a lancé l’idée du sentier thématique des Contrebandiers et contribué à tracer le Tour des Dents Blanches.

Qu’est-ce qui fait le charme de votre village?
L’architecture unique des chalets de Champéry, et de toute la vallée d’Illiez, avec leurs toits en sifflet qui abritent les façades, leur balcon supérieur où on faisait sécher les cultures, le blé, le foin. Et au-dessus, tel un guetteur, se trouve un crucifix en bois, placé bien à la chotte (ndlr: à l’abri) sous les larges auvents du toit; à l’époque, les habitants étaient catholiques et très croyants.

Une curiosité que vous aimez faire découvrir?
La rue du Village, bordée par plusieurs de ces chalets qui lui donnent un caractère typique, et par le clocher, si particulier avec ses arcs. Le tout en enfilade avec les Dents Blanches en toile de fond, ça vaut le coup d’œil.

Le bistrot dans lequel vous prenez volontiers l’apéro?
Le Gueullhi, proche des commerces, de la gare, du parking. Et le Café du Centre, pour son cachet préservé et son histoire. Son balcon rond était utilisé autrefois le dimanche pour les annonces publiques. Les chantres, et parfois la fanfare, y partageaient une verrée après la messe. On y trouve de belles photos de la cabane de Susanfe.

Un lieu où vous allez vous ressourcer?
En été, sur le plateau de Barmaz, si proche des Dents Blanches qu’on y sent toute la puissance de la nature, par exemple lors d’un orage. Mais l’endroit est aussi très bucolique, avec ses chalets, les vaches qui paissent... Les visiteurs sont subjugués. En hiver, j’aime bien aller à Val-d’Illiez et causer de la vie locale avec des gens que je connais depuis l’enfance puisque j’y ai fréquenté l’école. 

La manifestation qui vous séduit?
Le 1er Août, avec le grand cortège qui s’étire dans la rue du Village. Des fanfares de Haute-Savoie sont invitées et c’est pour moi l’occasion de revoir des personnes avec qui j’ai noué des contacts lors de la création du Tour des Dents Blanches. Les Mercenaires du Val d’Illiez, avec lesquels je chante depuis quarante ans, y participent également. L'ambiance est sympa.

J’aime aussi la fête du 15 août, organisée par le groupe folklorique Champéry 1830, au sein duquel j’ai dansé et joué. 

Ce que vous voudriez voir changer?
J’aimerais que la rue du Village redevienne un peu plus champérolaine, qu’elle retrouve l’authenticité d’ici, de la vallée et du Bas-Valais. Il n’y a quasiment plus de bistrots tenus par des enfants du pays et même si on est toujours très bien reçu, la mentalité est différente et le feeling n’est pas le même.

 

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