Pascal Fournier ne changerait pour rien au monde de domicile. Originaire de Nendaz, il s’est installé il y a près de quatre décennies à Chamoson. Il a travaillé dans plusieurs secteurs. Employé de banque de formation, il œuvre aujourd’hui dans la gérance d’immeubles et dans les assurances. Il est encore représentant local de pompes funèbres. Plusieurs sociétés ont pu compter sur lui puisqu’il a assuré le secrétariat de l’harmonie La villageoise et il a présidé la Diana de Conthey. C’est avec un grand plaisir qu’il a répondu aux questions portant sur son village.
Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?
Sans hésiter, la variété des paysages de la commune, du Rhône au Haut de Cry. J’ai appris aussi en suivant une conférence d’Henri Rougier que notre commune avait un très connu cône de déjection en Europe. J’ai eu envie d’en apprendre davantage. Avec ce professeur mais aussi d’autres scientifiques ainsi que Daniel Masotti et Fernand Crittin, nous avons voulu finaliser un livret guide sur «Les hauts de Chamoson». J’ai réalisé de nombreuses photos et assuré la coordination éditoriale de cet ouvrage sur un sentier de découverte géographique.
Le bistrot dans lequel vous vous rendez à l’heure de l’apéro?
A la Colline aux oiseaux. Avec ma femme Dominique, nous sommes les amis des copropriétaires, Béatrice et Christophe Aubert. On y a même programmé il y a très longtemps notre apéritif de mariage. J’y vais aussi avec mes trois petits-enfants, ils peuvent pêcher des truites. Des animations musicales y sont aussi prévues. Et une nouveauté est proposée puisque deux fois par semaine un barbecue coréen y est organisé.
Un endroit ou une curiosité que vous aimez faire découvrir?
Justement le site de Chamosentse. Le replat de Chanrion par exemple est magnifique. On peut monter en voiture jusqu’aux écuries et ensuite on l’atteint en marchant durant vingt à trente minutes. Une partie du film «Derborence» y a été tournée. C’est un lieu magnifique, on peut y admirer le Weisshorn, la Dent blanche, le Cervin et le Grand Combin. Au lever du jour, c’est juste extraordinaire.
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Un lieu pour vous ressourcer?
A la rue du Nasot, chez moi. Je suis casanier et j’adore profiter de ce cadre verdoyant. Avec le potager et le poulailler. Je n’ai donc pas été trop marqué par le confinement.
La manifestation qui vous plaît?
La fête nationale suisse dans les mayens parce qu’elle est très conviviale. Bien sûr, je veux également citer la Fête du livre à Saint-Pierre-de-Clages. J’aime beaucoup l’ambiance de camaraderie qui y règne. Ce n’est pas une manifestation bruyante, les visiteurs sont concentrés sur les bouquins. Je lis très peu de romans mais j’aime acheter des BD. J’apprécie les classiques comme Tintin, Lucky Luke. Mais ma série préférée est Achille Talon.
Ce que vous aimeriez voir évoluer ou aboutir?
On a le sentier du Cep à la Cime. Avec les mêmes bénévoles que pour le premier guide, on aimerait faire l’étape de la Colline aux oiseaux aux écuries de Chamosentse. Cela représente environ 1100 mètres de dénivelé et trois heures de marche. On a déjà commencé.
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