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«Ce que j’aime à Beuson, c’est…»

Philippe Carthoblaz et Yvan Fournier collaborent pour le patrimoine des lieux. Visite en duo du village de Beuson, dans la commune de Nendaz.

08 nov. 2020, 12:00
Philippe Carthoblaz et Yvan Fournier vous emmènent en tandem à la découverte d'un joli coin de Nendaz.

Ils sont respectivement président et vice-président de l’ASPN, l’Association pour la sauvegarde du patrimoine nendard. Philippe Carthoblaz et Yvan Fournier affichent une belle complicité. Ils connaissent comme leur poche la région, et plus particulièrement Beuson, où ils ont de nombreuses attaches. Ils nous présentent en tandem les atouts de ce village de 285 habitants, qui reste très dynamique.

 

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Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?

Il y a encore des gens, malgré le fait que nous ayons perdu la poste et le magasin et qu’il n’y ait plus qu’un seul bistrot. Les habitants sont très liés: chaque année, nous organisons une brisolée, même si cette édition est annulée, et tous les cinq ans, nous faisons une grande sortie. A Noël, nous illuminons le village et de nombreuses personnes participent à cet événement, les gens jouent vraiment bien le jeu… Il y a aussi le terrain de foot. Il se trouve ici depuis 1981 et il accueille les 250 membres actifs du club de football.

Un endroit ou une curiosité que vous aimez faire découvrir?

Le moulin de Cue. C’est le seul moulin qu’il reste à Beuson. Il se maintient grâce à l’association du village. A l’époque, il y en avait six en activité, ainsi que deux scieries. Beuson était le village industriel de la commune.

Le bistrot dans lequel vous vous rendez à l’heure de l’apéritif?

Il n’y a plus qu’un café à Beuson, et c’est l’Union. Le deuxième bistrot a disparu quand se sont déroulés les travaux pour élargir la route qui passe devant. Il y avait des granges, une boulangerie, et tout cela est fini.

Un lieu pour vous ressourcer?

Philippe Carthoblaz: A Achouet, qui se trouve vers Planchouet. J’ai retapé le mayen où mes parents avaient des vaches. J’y monte régulièrement entre le 1er mai et le 1er novembre. En hiver, il n’y a plus d’eau. 

Yvan Fournier: J’aime me ressourcer, plus en amont, au mayen du Chappey, perdu entre Le Bleusy et Planchouet, près des sources cristallines, j’aime rêver aux sons du torrent de l’Avalanche et du bisse du Milieu, là où chante la grive musicienne. Au milieu des sapins, des pâturages, dans le calme de la clairière, le temps s’arrête et les tourments de la vie quotidienne se perdent dans les méandres du torrent qui bondit, inexorablement, vers la Printse, notre rivière Espérance.

La manifestation qui vous plaît?

La sortie que nous organisons tous les cinq ans au terrain de football. Elle regroupe les habitants de Beuson, mais aussi les gens qui sont nés ici et qui sont partis s’installer ailleurs, ou encore des personnes qui ont habité Beuson durant une période. C’est une fête qui a beaucoup de succès.

Ce que vous voudriez voir évoluer ou aboutir?

Nous avons construit une place de jeux et, chaque année, nous mettons sur pied un apéro. Ce serait bien s’il y avait encore plus de monde qui venait à cet apéritif et aussi au vin chaud proposé au moulin durant la période de Noël. Nous aimerions bien que les jeunes s’intéressent un peu plus à Beuson. Tout est ouvert ici…
 

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