Dans le concept Carnötzet lancé l’année dernière par le PALP et étiré sur deux jours cette année, on retrouve tout le sens du décalage, et à la fois tout le sérieux et l’efficacité du festival. Le patrimoine décomplexé, libéré du carcan identitaire conservateur, l’amour des racines et l’envie de les planter dans d’autres terres. Samedi et dimanche, le public a en tout cas très bien joué le jeu de la découverte souterraine.
Concerts, lectures, ateliers créatifs, expositions... Le fait d’égrainer les prestations dans les carnotzets et garages du bourg donne une dimension intimiste à l’événement. Et contrecarre la logique festivalière habituelle qui consiste à réunir un maximum de gens devant un minimum d’artistes. On est très, très loin de la grande scène plantée dans un champ avec 30000 personnes devant. Et ça fait du bien.
Difficile d’estimer la fréquentation vu la gratuité de l’événement et son aspect «à la carte»,...