La «hype», les dythirambes des médias influents de la presse française spécialisée, Cédric Streuli y avait déjà goûté au sortir de l’adolescence. A l’époque, il portait le cheveu court et cognait dru sur les fûts des Mondrians, groupe chablaisien qui s’était fait une place de choix dans le trend des «baby rockers» adoubés par Philippe Manœuvre et «Rock & Folk». Etre rock entre 2005 et 2008, c’était alors porter le cuir, la mèche soignée et des beatle boots. Presque un uniforme.
«A Paris, on se retrouvait dans des soirées qui ressemblaient parfois plus à un défilé de mode des puces de Saint-Ouen qu’à un concert proprement dit...» se souvient en souriant celui qui chemine aujourd’hui sous le nom de Buvette.
Pas qu’il renie cette électricité première. Au contraire. «Il y a deux ans, j’étais en voyage au Mexique avec ma copine. Un soir, à l’hôtel, on avait une télévision avec...