Dans la petite famille des trios de stadium rock, Biffy Clyro est un peu le cadet turbulent de Muse. Aussi volontiers anthémique mais plus rugueux, aussi enclin aux décharges de grandiloquence mais plus accessible. Aussi populaire – ou presque – mais plus respecté par le public indie rock. Apparu sur la scène en 1995, un an après le grand frère anglais, le groupe écossais a d’ailleurs souvent ouvert en tournée par la troupe de Matthew Bellamy. Ce mois d’août, à la sortie heurtée d’une crise sanitaire qui rend l’avenir friable, Biffy Clyro sort un album dont le titre résonne fort. «A Celebration of Endings» évoque une époque en fin de course dans une cavalcade rock qui balance entre brutalité totale et atmosphères éthérées, ouvertes, laissant entrevoir de nouveaux horizons. Coup de fil à Simon Neil, guitariste et chanteur de la bande.
Simon Neil, votre album, très attendu quatre ans après...