Le bel été s’achève doucement, celui que Marc Aymon a porté dans ses valises dans de nombreux pays autour du globe, en Argentine, au Kenya, au Rwanda, en Uruguay, en Irlande, au Paraguay, au Pérou… Dans ce projet qui l’a occupé durant deux bonnes années, il relisait à sa façon folk, quasiment bluegrass, un patrimoine en voie d’oubli, celui de chansons patrimoniales comme «Les jeunes filles de Val d’Illiez», «La délaissée», ou bien sûr «Sentiers valaisans».
Au fil des mois, des concerts et des rencontres, Marc Aymon s’est vu conforté dans son rôle – pour ne pas dire sa mission – de passeur de tradition. «On venait spontanément, naturellement, vers moi pour me confier des carnets de chant trouvés dans des greniers, des photos de classe anciennes… tout un matériau magnifique dont il fallait prendre soin, dont il fallait faire quelque chose. Avec toujours cette idée que j’allais peut-être découvrir...