Si le projet de l’auteure, compositrice et interprète bas-valaisanne Cyrielle Formaz se nomme Meimuna – insecte de la famille de la cigale – c’est peut-être parce qu’elle a choisi très tôt d’embrasser le destin de l’hémiptère cher à Jean de La Fontaine. Plusieurs de ces derniers étés, elle les a passés sur les scènes des festivals avec le groupe Macaô, aujourd’hui en hibernation définitive. Et la chanteuse, accompagnée par son compagnon guitariste Erik Bonerfält, aspire avec ce nouveau projet à un autre tempo, plus serein. Plus fourmi...
Autres lieux, autres sons
Elle le reconnaît volontiers, cette frénésie qui a existé autour de Macaô, cette espèce de tunnel de concerts dans lequel elle fonçait tête baissée du Montreux Jazz Festival à Sion sous les étoiles lui a donné d’autres aspirations. «Au bout d’un moment, ça peut avoir quelque chose de très répétitif. Les lieux, les concerts finissent par se ressembler. Et...