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Art et censure: l’horreur est humaine. La chronique de Jean-François Albelda

21 sept. 2020, 20:00
Jean-François Albelda, responsable de la rubrique Culture du «Nouvelliste».

«Mettons les choses au point une fois pour toutes. La littérature, ce n’est pas l’art du bien. La littérature est l’art de la vie… Ne faites plus de procès de morale aux écrivains. Pourquoi seraient-ils meilleurs que les autres?» Cette sentence, Amélie Nothomb l’avait lancée lors d’une visite valaisanne, visiblement animée d’une saine colère, face à des étudiants qui lui reprochaient les errances morales de ses personnages de romans. Elle me revient souvent à l’esprit, ces temps-ci. Quand sur le plateau de l’émission «Quotidien» de Yann Barthès la chroniqueuse Maïa Mazaurette accuse la comédie «Enorme» de Sophie Letourneur – où un mari remplace le contraceptif de son épouse par des sucrettes pour qu’ils aient un enfant – de mettre en scène des actes illégaux passibles de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Quand on supprime des plateformes de streaming «Autant en emporte le vent». Quand on désigne...

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