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Arno: «Je paie aujourd’hui le bazar de mon passé»

Le chanteur belge publie à 70 ans «Santeboutique», un disque aussi beau que rugueux, inspiré par les «conneries» de ses semblables et de lui-même. Car pour Arno, le propre de l’homme, c’est sa bêtise.

13 sept. 2019, 17:02
Arno, à 70 ans, reste l’un des auteurs et des interprètes les plus définitifs de son temps.

En Belgique, «Santeboutique», c’est une expression un brin désuète qui dit le «bordel», le joyeux et déchirant mélange de tout ce qui fait la trame d’une vie, joie, désespoir, alcools, amours, départs… Et dans le champ lexical d’Arno, «Santeboutique» occupe un joli bout de terre, à côté du «bazar» qu’on retrouve à tous les coins de phrase que lance le plus européen dans l’âme des grands rockeurs de cette planète.
On le retrouve en milieu de matinée dans un hôtel genevois. L’oiseau de nuit et de bruit qu’il est trompe la fatigue à coups de blagues, asticote avec un touchant mélange de mordant et de gentillesse ceux qui sont venus lui poser des questions – souvent les mêmes – sur son nouvel album. «Sois pas trop sage, hein?» lance-t-il en prenant congé du journaliste précédant…

Le temps d’avaler une gorgée de café et de se caler comme il se doit...

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