De l’affectueux Petzi au ténébreux Dracula, il y a un fossé que Philippe Duvanel, directeur du Château de Saint-Maurice, enjambe sans frémir. «Je ne voulais pas tomber dans des expositions trop infantilisantes.» Avec près de 23 000 visiteurs, l’ourson danois amateur de crêpes a fait un carton l’an dernier. «On ne vise pas aussi haut avec Dracula mais c’est une figure littéraire mythique qui devrait séduire loin à la ronde.»
Le personnage hâve et dégarni tout droit sorti de l’imagination de l’écrivain britannique Bram Stoker (1897) continue à fasciner, inspirant encore aujourd’hui des films, des pièces de théâtre, des livres, des BD, des comics mais aussi des mangas et des jeux vidéo. C’est ce riche et hétéroclite patrimoine visuel que fait sortir de l’ombre l’irrévérencieux accrochage agaunois, visible jusqu’au 17 novembre.
Avant le vernissage de jeudi soir (dès 18 heures) commun aux lieux d’exposition du château, de l’Abbaye («Emmaüs,...