Son nom est issu d’un croisement entre Pécazotte, sobriquet qui désigne les habitants du village, et musique, évidemment. La guggen PecaZik a vu le jour il y a dix ans à Ardon, à l’initiative d’une bande de joyeux lurons qui partageaient les mêmes envies: animer la localité à carnaval, faire la fête et exprimer leur côté artistique.
La formation compte aujourd’hui une quarantaine de membres, dont une dizaine d’enfants. «Notre société est très familiale», sourit Sandrine Sauthier, présidente du comité d’organisation des dix ans.
Dès octobre, les répétitions s’enchaînent une fois par semaine pour que les musiciens fassent bonne figure durant les festivités de précarême. «Nous ne sommes actifs qu’à la période de carnaval, avec juste une ou deux sorties après», précise Sandrine Sauthier.
Le registre s’avère hétéroclite, explorant quelques classiques de la chanson française mais surtout beaucoup de rock et de hard-rock.
Pour célébrer dignement sa première décennie, la guggen organise une soirée festive ce vendredi 21 février, en prolongement du carnaval des enfants qui se déroulera de 14 heures à 18 h 30. «A 17 h 45, le lâcher de ballons marquera la transition entre les deux», précise la présidente du CO.
A 19 h 30, un cortège nocturne formé de quatre sociétés villageoises et des chars du carnaval s’ébranlera à hauteur de la Croisée, rythmé par les Pédaleurs de Savièse, les Psycopates de Marsens, la Muscadine d’Ardon et la PecaZik. Il rejoindra le hall populaire où la fête se poursuivra. Les guggens se produiront dans et hors de la salle et DJ Gaspari fera danser les noctambules jusqu’aux petites heures.
Entrée libre. Infos sur www.pecazik.ch