Les spectateurs de «Grande Dixence, la fourmilière humaine» sont des gens heureux. Pendant 1 h 30, ils sont captivés par les interprètes qui évoluent au cœur d’un décor impressionnant. Musique, danse et théâtre rythment le quotidien au réfectoire, à la mine, dans les dortoirs ou au milieu du chantier.
Les jeux de lumière, les effets spéciaux montrent la pénibilité et la dangerosité du travail des ouvriers qui ont édifié le plus haut barrage poids du monde. Mais aussi les joies de ces travailleurs.
La compagnie Boll&Roche a choisi des textes de Maurice Zermatten qui a dit toute la misère mais aussi toute la grandeur des hommes embarqués dans cette aventure. Huitante élèves sont sur scène, soixante adolescents ont évolué dans les coulisses, quinze enseignants les ont accompagnés. Le public apprécie. Pratiquement toutes les places des sept représentations ont été vendues.