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Une facture de la dépression à dix milliards de francs

Une personne sur cinq souffre au moins une fois dans sa vie d'un épisode dépressif. La facture de santé publique associée à cette maladie est salée et s'élève à dix milliards de francs, selon une étude.

28 févr. 2013, 15:49
Les troubles bipolaires peuvent engendrer un passage rapide d'une phase d'euphorie à un moment de dépression.

La prise en charge des frais liés aux dépressions coûte dix milliards de francs par an à l'Etat, selon une nouvelle étude. La moitié est imputable aux coûts directs, l'autre aux coûts indirects. 

Plus la maladie est grave, plus les frais sont élevés, a annoncé l'Université de Zurich jeudi. Une dépression profonde coûte 40'000 francs par an et par patient. Les cas moins lourds sont évalués à 28'000 francs, les légers à 15'000.
 
Les frais de traitement directs et les coûts indirects sont d'ampleur égale. Lors de dépressions de gravité moyenne ou légères, les coûts indirects (journées de travail perdues, rentes invalidité...) prévalent nettement.
 
Selon ses auteurs, l'étude parue dans le magazine spécialisé "PharmaEconomics" est la première à définir les coûts par degré de gravité de la maladie. Elle est basée sur les données de 556 patients dépressifs fournies par des psychiatres de sept cantons.
 
L'étude tient compte du coût des journées d'hôpital, des visites chez le médecin, des médicaments et des thérapies nécessaires ainsi que des journées de travail perdues et les rentes AI. Ces chiffres ont ensuite été extrapolés à l'ensemble de la population.
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