Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Statistique des décès: la grippe a été plus meurtrière en 2017

Sur les 66’971 personnes décédées en Suisse en 2017, une majorité a succombé à des maladies cardiovasculaires et à des cancers. Mais la vague de grippe a provoqué 1500 décès de plus que d’habitude en début d’année.

16 déc. 2019, 11:58
61% des personnes décédées en 2017 avaient plus de 80 ans.

Les maladies cardio-vasculaires et les cancers constituent toujours les principales causes de décès en Suisse. La vague de grippe du début de 2017 a toutefois été plus meurtrière que d’habitude à cette époque de l’année.

Au total, 66’971 personnes sont décédées en Suisse en 2017, a indiqué lundi l’Office fédéral de la statistique (OFS). La part relative des différentes causes de décès n’a pratiquement pas changé par rapport à l’année précédente.

 

 

Les maladies cardiovasculaires représentaient 31,4% des décès et le cancer 25,8%. Les autres principales causes représentaient chacune moins de 10% des décès: démence 9,8%, maladies de l’appareil respiratoire 6,9%, causes extérieures (accidents, suicides et autres) 5,6%.

Baby-boomers

Une vague de grippe a causé, les six premières semaines de l’année, près de 1500 décès supplémentaires chez les personnes de 65 ans et plus par rapport aux chiffres normalement attendus à cette époque de l’année.

La mortalité dans ce groupe d’âge a toutefois été inférieure à la normale au cours des 40 semaines suivantes. La hausse générale de la mortalité en 2017 ne peut dès lors pas être attribuée uniquement à la grippe.

A lire aussi : Grippe: le portail grippenet.ch permet aux malades de participer à la surveillance de l’épidémie

Globalement, la mortalité a augmenté d’environ 2000 décès entre 2016 et 2017 (+3%). Au cours de la présente décennie, on observe une hausse de la mortalité de 500 à 800 décès par an. Les personnes nées dans les premières années de forte natalité d’après-guerre («baby-boom») ont en effet atteint leur espérance de vie moyenne.

Meilleure santé générale

La population dans son ensemble étant cependant en meilleure santé, le risque de mourir à un âge donné est en recul depuis vingt ans. Ce recul s’observe dans tous les groupes d’âge, mais surtout chez les personnes de 1 à 49 ans.

Soixante et un pour cent des personnes décédées en 2017 avaient plus de 80 ans; 26% étaient âgées de 65 à 79 ans; 1,3% était des jeunes adultes de 20 à 39 ans, 0,3% était des enfants ou des adolescents (de 1 à 19 ans).

Chez les nouveau-nés, la première cause de décès réside dans les maladies congénitales. Ensuite, les principales causes sont les accidents et les suicides chez les personnes de 16 à 40 ans, le cancer chez les personnes de 40 à 80 ans, et les maladies cardiovasculaires à partir de 80 ans.

Suicides assistés en légère hausse

L’espérance de vie augmente plus fortement chez les hommes que chez les femmes. Elle était en 2017 de 81,4 ans chez les premiers et de 85,4 ans chez les secondes, des chiffres pratiquement inchangés par rapport à l’année précédente. Si l’on compare l’espérance de vie en 2017 avec celle de 2007, on constate toutefois qu’elle a augmenté de 2 ans chez les hommes et de 1,2 an chez les femmes.

A lire aussi : Santé: une personne se suicide toutes les 40 secondes dans le monde

773 hommes et 270 femmes ont mis fin à leurs jours en 2017, soit 26 personnes de plus que l’année précédente. Un suicide assisté a été constaté chez 413 hommes et 596 femmes, ce qui fait 81 personnes de plus qu’en 2016.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias