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Santé: vous grignotez frénétiquement entre les repas? Ce serait en partie à cause des gènes

Des chercheurs de l’Université de Vienne ont montré qu’un comportement alimentaire malsain provient notamment de la génétique. Le grignotage incontrôlé entre les repas est particulièrement concerné.

22 juil. 2020, 19:52
Le fait de grignoter de manière incontrôlée entre les repas serait en partie du à la génétique. (illustration)

Vous ne pouvez pas vous empêcher de grignoter entre les repas? Vos gènes seraient en partie en cause. Des chercheurs de l’Université de Vienne ont montré que les comportements alimentaires qui peuvent conduire à l’obésité résident dans les gènes de certaines personnes touchées, rapporte notamment le Tiroler Tageszeitung. Le grignotage frénétique, par exemple, serait en partie héréditaire.

Les spécialistes ont évalué pas moins de 4036 jumeaux âgés de 31 à 37 ans pour cette étude, publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition. Ils se sont penchés sur leur prédisposition génétique, leur comportement alimentaire, ainsi que sur leur indice de masse corporelle et leur tour de taille. 

Une influence sur le poids

L’étude a identifié quatre modèles de comportement: «grignotage», «alimentation irrégulière et malsaine», «alimentation restrictive» et «comportement alimentaire émotionnel», qui étaient tous en partie héréditaires. Cela a été démontré par le comportement alimentaire clairement similaire de paires de jumeaux identiques contrairement à celui des paires dizygotes.

Il s’est également avéré que les facteurs de risque génétiques influencent le poids en contrôlant le comportement alimentaire. Ceci s’applique en particulier au «grignotage», qui se caractérise par une «suralimentation» ou «une incapacité de s’arrêter», ainsi qu’au grignotage entre les repas et le soir.

Ces résultats montrent pourquoi certaines personnes ont plus de mal à maintenir leur poids que d’autres.
Leonie-Helen Bogl, responsable de la recherche

Ainsi, les personnes ayant une prédisposition génétique de ce genre ont beaucoup plus de mal à maintenir leur poids. «Ces résultats ne doivent pas être décourageants, mais montrent pourquoi certaines personnes ont plus de mal à maintenir leur poids que d’autres», explique l’épidémiologiste Leonie-Helen Bogl, qui a dirigé la recherche. Cette dernière précise toutefois que si les gènes peuvent être un facteur expliquant le surpoids, ils ne sont pas déterminants: «Nos gènes ont peu ou pas du tout changé au fil des générations, et pourtant, de plus en plus de personnes en Europe sont en surpoids et obèses.»

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