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Santé: identification d'un gène responsable de la dysfonction érectile

Des scientifiques de Kaiser Permanent Northern California ont identifié un nouveau facteur de dysfonction érectile: une variation sur la chaîne de l'ADN. Un homme sur cinq aurait cette variation, ce qui augmente de 26% le risque d'avoir des problèmes d'érection.

09 oct. 2018, 07:17
L'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires sont également liés aux problèmes d'érection.

Une variation génétique a été identifiée par des chercheurs comme l'un des responsables des problèmes d'érection. Cette découverte pourrait contribuer à améliorer un jour les traitements, selon des résultats publiés lundi.

Les scientifiques ont trouvé, sur l'immense chaîne de l'ADN humain, un endroit spécifique où une variation était liée à la dysfonction érectile, en travaillant à partir d'une base de données de 36'649 patients de Kaiser Permanente Northern California. L'étude a été publiée dans les comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).

 

 

Selon ces résultats, les hommes ayant une copie de cette variante ont 26% de risque supplémentaire d'avoir des problèmes d'érection, par rapport à la moyenne de la population. Ceux ayant deux copies de la variante ont un risque augmenté de 59%, selon le généticien Eric Jorgenson, auteur principal de l'étude.

Le risque normal est d'environ un homme sur cinq, selon une étude de 2007 aux Etats-Unis, mais la proportion augmente nettement avec l'âge.

Obésité et diabète

Environ un tiers du risque de dysfonction érectile est dû à des facteurs génétiques et, selon cette nouvelle étude, la variation génétique identifiée correspond à 2% à elle seule, soit plus qu'aucune autre identifiée à ce jour, dit Eric Jorgenson à l'AFP.

L'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, qui ont des composants génétiques, sont également liés aux problèmes d'érection.

"Les traitements disponibles contre la dysfonction érectile ne fonctionnent pas chez environ la moitié des hommes traités", explique M. Jorgenson. "Si l'on arrivait à développer de nouveaux traitements qui ciblent cette variation génétique, nous pourrions aider ces hommes-là".

Ces résultats confirment de précédentes études et ont été validés en étudiant une seconde base de données au Royaume-Uni.

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