Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Santé: le diabète pourrait être diagnostiqué grâce à de la lumière fluorescente

Une technologie développée aux Pays-Bas pourrait permettre de diagnostiquer le diabète grâce à la réflexion d’une lumière fluorescente sur la peau. Elle a déjà été testée sur 70’000 personnes.

22 nov. 2018, 14:23
Une nouvelle méthode permettant de diagnostiquer un diabète a été développée aux Pays-Bas. Elle serait plus efficace que les approches actuelles, notamment celles passant par les analyses sanguines.

Un nouveau test permettant de diagnostiquer précocement le diabète pourrait avoir vu le jour aux Pays-Bas, révèle le magazine New Scientist. Développé à l’Université de Groningen par l’équipe du professeur Bruce Wolffenbuttel, celui-ci fonctionne grâce à un appareil qui projette une lumière fluorescente sur la peau. Il décèle les protéines «glyquées» de l’organisme, c’est-à-dire celles sur lesquelles s’accroche le glucose, et dont le développement est plus rapide chez les personnes qui sont aux premiers stades de la maladie.

Des tests effectués chez 70’000 personnes

Concrètement, et lorsqu’elles s’accumulent dans le sang, ces protéines rendent les tissus et la paroi des vaisseaux sanguins plus rigides. Elles reflètent ainsi la lumière fluorescente différemment que les protéines non glyquées. C’est ce qui permet de prédire le risque, ou non, de développer un diabète.

«Cette approche pourrait être plus efficace que les méthodes actuelles, à savoir les analyses sanguines et l’évaluation des facteurs de risque tels que le surpoids ou les antécédents familiaux», écrit New Scientist. Les maladies cardiaques pourraient elles aussi être dépistées plus rapidement grâce à cette technologie. 

L’équipe du professeur Wolffenbuttl a mené ses recherches dans le cadre d’une étude plus vaste et portant sur les maladies liées au vieillissement. Durant quatre ans, elle a effectué des tests sur 70’000 personnes qui n’étaient pas atteintes de diabète ou de maladies cardiaques. Au sortir de ces essais, il a été démontré que les participants qui présentaient les taux de protéines glyquées les plus élevés avaient davantage de risque de devenir diabétiques.

Des doutes existent 

Reste que cette technologie a ses détracteurs. Ceux-ci soutiennent que le test doit être réalisé à plus grande échelle. Ils estiment également que des dépistages erronés peuvent survenir chez des personnes en bonne santé. De quoi les inciter à suivre, à tort, des traitements dont les effets secondaires seraient désagréables. 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias