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Santé: l’industrie pourrait être intégrée au réseau des données

Les partenaires de l’industrie pourront-ils bientôt avoir accès à nos données de santé? Les personnes qui travailleront avec des données du réseau national devront en tout cas se former au préalable à la protection des données.

13 janv. 2020, 20:29
Le réseau national pour les données de santé doit englober à l'avenir les hôpitaux cantonaux. (Illustration)

Les hôpitaux cantonaux devraient à l’avenir être associés au réseau national pour les données de santé (Swiss Personalized Health Network, SPHN). Pour l’heure, cinq hôpitaux universitaires exploitent ce dernier. Les partenaires de l’industrie pourraient également y être intégrés.

Afin de garantir la protection des données des patients, un environnement IT sûr et topmoderne (BioMedIT) doit être développé, a expliqué lundi à Keystone-ATS Adrian Lawrence, directeur de SPHN. Ce dernier revenait sur une information des publications de Tamedia.

Entraînements en vue

Les chercheurs et utilisateurs travaillant avec des données sensibles de personnes devront effectuer des entraînements sur la protection des données et la sécurité des technologies de l’information (IT) et respecter strictement les directives sécuritaires de SPHN.

Le Parlement devrait examiner cette année encore le mandat et le budget relatifs à la 2e phase dans le cadre du message sur l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation, poursuit M.Lawrence. Soixante-huit millions de francs sont demandés.

Durant cette 2e phase, le réseau doit être étendu à d’autres sources de données et une stratégie de collaboration doit être développée avec des partenaires de l’industrie. Les fonds de soutien ne sont toutefois destinés qu’à des projets d’institutions publiques, écrit SPHN. Les entreprises privées n’y ont pas droit.

Médecine personnalisée

L’objectif de SPHN est une médecine personnalisée incluant non seulement des thérapies, mais également des stratégies pour les personnes en bonne santé, basées sur les énormes quantités de données disponibles. Pour exploiter ce potentiel, des chercheurs des EPF, des universités et des hôpitaux universitaires ont lancé il y a quatre ans un projet national de réseau. Celui-ci doit être prêt à la fin 2024.

Ce réseau doit garantir une harmonisation minimale des différents types de données et de systèmes d’information et permettre leur échange nécessaire à la recherche.

La banque de données rassemble des résultats cliniques, des statistiques de caisses maladie, de vastes études sur le patrimoine génétique ou des données de patients collectées sur des applications ou des appareils mobiles. L’organisation et l’archivage de cette masse d’indicateurs devraient à terme profiter à la santé personnalisée.

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