Indépendamment d’autres facteurs, l’établissement précoce d’une relation de confiance entre le patient et son psychothérapeute contribue de manière significative au succès de la thérapie. C’est ce que montre une vaste étude dirigée par l’Université de Zurich (UZH).
Une task force de l’Association américaine de psychologie regroupant des chercheurs de 17 pays s’est livrée à une série de méta-analyses, épluchant près de 400 études empiriques sur la relation thérapeutique et le succès du traitement.
«Les troubles psychiques se traitent particulièrement bien lorsque le thérapeute et le patient coopèrent de manière ciblée dans une relation de confiance», résume Christoph Flückiger, de l’UZH, qui a dirigé ces travaux, cité mercredi dans un communiqué.
Comme l’ont constaté les chercheurs, c’est le cas indépendamment de la méthode choisie par le thérapeute, du pays où cela se passe ainsi que des caractéristiques du patient.
La phase initiale de la thérapie est à cet égard décisive pour mettre en place une «alliance de travail», soulignent les auteurs de ces travaux publiés dans plusieurs revues spécialisées. Près d’une personne sur trois souffre une fois dans sa vie d’un trouble psychique.