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Les ados européens consomment moins d'alcool et de tabac, mais toujours autant de drogue

Les jeunes européens consomment moins de tabac et d'alcool que par le passé. La consommation excessive d'alcool reste préoccupante. L'usage de drogue reste stable.

21 sept. 2016, 08:00
Les jeunes fumeurs sont moins nombreux que par le passé.

La consommation de tabac et d'alcool est en baisse parmi les adolescents en Europe. Mais l'usage de substances illicites reste stable et à des niveaux élevés, selon une étude publiée mardi à Lisbonne par l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).

"La consommation de tabac et d'alcool chez les adolescents est en recul, mais la consommation occasionnelle excessive d'alcool reste préoccupante", conclut le sixième rapport du projet européen d'enquête en milieu scolaire sur l'alcool et les autres drogues (ESPAD), qui réalise une étude tous les quatre ans depuis 1995. D'après les données recueillies en 2015 auprès de 96'043 lycéens âgés de 15 et 16 ans dans 35 pays européens, "le tabagisme chez les adolescents fait apparaître une évolution positive pour tous les schémas de consommation".

 

 

21% de fumeurs

En moyenne, plus de la moitié des jeunes interrogés (54%) ont déclaré n'avoir jamais fumé, tandis que moins d'un quart (21%) ont indiqué qu'ils "fumaient actuellement". La consommation d'alcool, au moins une fois, chez les personnes interrogées, est passée de 89% à 81% entre 1995 et 2015. Le rapport précise que les niveaux de "consommation occasionnelle d'alcool" sont restés inchangés en 20 ans.

La consommation de substances illicites est "assez stable" depuis 2003, après une tendance à la hausse observée entre 1995 et 2003. L'an dernier, en moyenne, 18% des jeunes interrogés ont déclaré avoir consommé une substance illicite au moins une fois dans leur vie, mais ce chiffre varie de 6 à 37% selon les pays.

Les tendances de l'usage de cannabis, la drogue illicite la plus présente dans l'ensemble des pays concernés, révèlent une "hausse générale" à la fois de la consommation au cours de la vie (de 11% en 1995 à 17% en 2015) et de la consommation au cours des 30 derniers jours (de 4% à 7%).

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