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Le secret de la longévité dans le sang d'une centenaire hollandaise

Des chercheurs hollandais pensent avoir trouvé pourquoi Hendrikje van Andel-Schipper, une vénérable Batave née en 1890, est morte à 115 ans alors qu'elle était en pleine forme. Ils ont aussi découvert qu'en maintenant en bonne forme nos cellules souches sanguines, par transfusion par exemple, on devrait pouvoir prolonger notre vie en bonne santé.

29 avr. 2014, 10:30
Hendrikje van Andel-Schipper est morte à l'âge très respectable de 115 ans. Mais elle était surtout en bonne santé physique et mentale.

La vie est faite d'incertitudes. Une chose est cependant certaine: elle finit un jour ou l'autre. Plus vite pour certains que pour d'autres. Hendrikje van Andel-Schipper, elle, a tenu 115 ans en ce bas monde. Cette brave dame, native des Pays-Bas, est née en 1890, morte donc en 2005 et elle avait décidé, alors qu'elle n'était qu'une jeune fille de 82 ans, de donner son corps à la science. Et ce cadeau permet aujourd'hui à la science de découvrir le secret de la vie éternelle. Ou presque.

La science a donc attendu une bonne trentaine d'années avant de pouvoir analyser ce cas exceptionnel. Exceptionnel notamment parce que Hendrikje était en pleine forme quand elle s'en est allée. Aussi bien sur le plan mental que physique.

Les chercheurs du Medisch Centrum d'Amsterdam se sont donc d'abord mis à chercher les causes de sa mort. Et ils viennent de publier leur rapport dans la revue Genome Research. Hendrikje n'était pas malade. Si elle est morte, c'est qu'elle ne possédait plus que deux cellules souches sanguines, rapporte le site spécialisé Newscientist. Une découverte qui a stupéfait la communauté scientifique. On naît en effet avec environ 20'000 de ces cellules souches et, durant notre vie, environ un millier d'entre elles sont actives en continu pour fabriquer des globules rouges. Avec le temps, elles perdent la capacité de se reproduire et disparaissent peu à peu. C'est donc ce qui causent notre mort... pour autant que l'un ou l'autre de nos organes ne soit pas affecté par une maladie avant. Chose plutôt rare dans la réalité.

Bon, admettons que d'apprendre comment on meurt n'est pas forcément une bonne nouvelle. Mais, sachant cela, on peut adapter des parades. Et les chercheurs se disent, avec raison, que si c'est le manque de cellules souches sanguines qui en est à l'origine, il "suffit" de transfuser de jeunes cellules pour prolonger la vie. Mais là, on en est encore au stade de la théorie. D'autres recherches sur des centenaires devront encore corroborer les découvertes réalisées grâce à Hendrikje van Andel-Schipper.

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