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"La violence électorale est évitable"

Après une expérience de quatre mois en Guinée, Lukas Krienbuehl réfléchit aux manières d'éviter les troubles liés aux scrutins. Des questions importantes pour la Tunisie.

06 oct. 2011, 09:35
"Chaque année, on assiste à des élections qui tournent mal. Il suffit de penser au Nigéria, à la Côte d'Ivoire ou au Kenya." Lukas Krienbuehl, bénéficiaire d'une bourse du programme en affaires internationales de la fondation Mercator cogéré par la Fondation Suisse d'études, vient d'achever son mandat de 13 mois. S'il s'est penché sur la prévention de la violence électorale de manière générale, Lukas Krienbuehl s'est intéressé particulièrement à la Tunisie. Le dictateur Ben Ali chassé en janvier, la révolution de jasmin a fait rêver le monde entier. Les élections pour une Assemblée constituante sont prévues le 23octobre. "Depuis mars, plus de cent partis se sont créés, parfois avec un seul membre", note le boursier. L'organisation d'élections qui est une routine en Suisse, peut prendre des proportions incroyables quand il s'agit d'une première fois. Et c'est le cas en Tunisie. Les anciens organes ne sont plus crédibles et les nouvelles...
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