En 2016, la Suisse se classait au deuxième rang du classement de l’espérance de vie selon les pays, derrière le Japon. Une position qui traduit le bon état de santé actuel de la population helvétique. Mais qu’en sera-t-il en 2040?
La revue médicale The Lancet a établi un nouveau classement, cette fois-ci sur la longévité dans plus de vingt ans. Les chercheurs ont analysé 250 différentes causes de mortalité dans 195 pays et territoires. Ces facteurs ont fait l’objet d’une extrapolation sur une période allant de 2016 à 2040.
Rassurez-vous, la Suisse est toujours bien classée, même si elle a reculé de deux places par rapport à l’étude de 2016. Notre pays est désormais quatrième avec une durée de vie qui sera de 85,2 ans (contre 83,3 ans en 2016) en 2040. Nous vivrons donc plus longtemps. En tête du classement se situe l’Espagne (85,8 ans), suivie du Japon (85,7 ans) qui perd la première place, puis de Singapour (85,4%). Tout au fond, on retrouve des pays d’Afrique, notamment le Lesotho (57,3 ans).
Si notre pays reste stable et ne bouge pas trop dans le classement, certains pays verront une amélioration fulgurante en 2040. C’est le cas de la Syrie, du Nigeria et de l’Indonésie. D’autres pays chuteront, notamment les Etats-Unis. L’espérance de vie des Américains n’augmentera que de 1,1 an pour atteindre 79,8 ans.
De manière générale, l’espérance de vie devrait s’accroître de 4,4 ans à travers le monde et atteindre 74,3 ans pour les hommes et 79,7 ans pour les femmes. Mais ces projections sont évidemment à prendre avec du recul. Elles pourraient varier fortement en fonction des différents scenarii, relatifs par exemple au changement climatique ou à d’éventuelles pandémies.
Pour vivre le plus longtemps possible, les auteurs de l’étude conseillent de faire attention à plusieurs facteurs, comme l’hypertension artérielle, l’obésité, le taux élevé de sucre dans le sang, le tabac, l’alcool et la pollution atmosphérique.