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Cancer: les patients seront mieux pris en charge dès 2020

Les victimes du cancer bénéficieront dès le 1er janvier 2020 d’un meilleur suivi médical grâce à une saisie systématique de tous les cas. La Ligue suisse contre le cancer s’en félicite.

26 déc. 2019, 13:26
Tous les cas de cancer en Suisse seront bientôt saisis. (Illustration)

Les patients souffrant d’un cancer seront mieux pris en charge dès 2020. L’enregistrement systématique des données de tous les cas dans le pays apportera des améliorations. La Ligue suisse contre le cancer (LSC) s’est battue pendant plus de 20 ans pour ce changement.

Cette nouvelle pratique a une importance fondamentale, assure la LSC. «Les données collectées permettent de mieux comprendre la cause des cancers, ainsi que de planifier et contrôler de manière plus ciblée les mesures de dépistage», selon Rolf Marti, responsable du secteur Recherche, innovation et développement de la LSC cité dans un communiqué. «Elles donnent aussi des indications sur la qualité des soins.»

Les données collectées permettent de mieux comprendre la cause des cancers.
Rolf Marti, responsable Recherche de la Ligue suisse contre le cancer

La loi fédérale sur l’enregistrement des maladies oncologiques (LEMO) entre en vigueur le 1er janvier. Médecins, laboratoires, hôpitaux et institutions de santé doivent déclarer les données relatives aux cancers diagnostiqués aux registres cantonaux des tumeurs ou au Registre du cancer de l’enfant. La loi oblige tous les cantons à tenir ces registres. Ils les financent eux-mêmes.

L’Organe national d’enregistrement des cancers et le Registre du cancer de l’enfant s’occupent ensuite de l’harmonisation et de la standardisation nécessaires. Ils analysent les données et établissent avec les services compétents des rapports sur la santé en vue d’éventuelles recommandations ainsi que des statistiques.

Protection des données

Les patients n’ont pas besoin de s’inquiéter quant au secret autour de leur cas. La nouvelle loi sur les maladies oncologiques, tout comme la loi sur la protection des données, garantissent le traitement confidentiel des informations sur les personnes touchées par le cancer, souligne la LSC.

Seuls les collaborateurs des registres des tumeurs concernés, qui sont soumis au secret professionnel, peuvent traiter et enregistrer les informations personnelles. L’analyse, quant à elle, se fait sur la base de données codées.

Les médecins traitants sont tenus d’informer les malades de l’enregistrement des données les concernant et de leur droit d’opposition. Les patients peuvent aussi se renseigner auprès du registre des tumeurs compétent pour savoir si des données relatives à leur cancer ont été enregistrées et si oui, lesquelles.

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