Son roman «Lignes d’ombres», publié en 1990, recevait un prestigieux prix de littérature indien, et parlait de frontières, de partitions entre pays, et de leurs conséquences tragiques sur ses personnages. Depuis, Amitav Ghosh, vivant aujourd’hui entre Kolkata, Goa et Brooklyn, a enseigné à l’Université de la Ville de New York, et écrit de nombreux romans et des livres de non-fiction. Parmi eux, «Le tigre des marées», dans lequel il racontait les Sundarbans, une région mouvante et hostile infestée de tigres et de serpents. Pour «La déesse et le marchand», il reprend certains personnages et raconte les liens entre cet endroit, à la merci des tempêtes, et Venise, menacée par la submersion, à travers une enquête sur une légende bengalie, «La déesse et le marchand», les voyages du XVIIIe siècle et les migrations d’aujourd’hui. Passionnant.
Comment le roman «La déesse et le marchand» est-il né?
Il est né de différentes façons....