Paul surnomme sa femme Vulve, et l’on a presque tout dit. De son rapport avec sa femme, qu’il ne parvient pas à voir comme un être humain, comme il le dit lui-même. Il la bat, pour être sûr qu’elle fasse exactement ce qu’il veut, et il est dégoûté par les désirs qu’elle exprime.
Paul préfère encore lui «faire [son] histoire vite» pendant qu’elle dort. Ainsi il lui nie toute subjectivité et toute altérité. Il respecte ses bêtes, qui ne sont pas paresseuses, elles, mais qui surtout ne risquent en aucun cas d’exprimer leur désaccord avec lui, et d’exiger des choses qu’il ne serait pas capable de leur offrir.
Paul prétend qu’il aurait préféré ne pas avoir de femme, ni d’enfants, qui demandent du travail. C’est à cause de «Vulve» qu’il a des dettes, bien sûr.
Et elle n’est pas capable de parler: «Quand on lui demande: «Qu’est-ce que tu penses...