Le suspense va nous tenir en haleine jusqu’à la fin juin. Y aura-t-il la Foire du Valais cet automne? Les organisateurs sondent les fans: sont-ils prêts à se faire vacciner ou à subir une attaque des naseaux en échange d’un billet d’entrée? Aller voir son médecin avant la Foire du Valais, c’est quand même un comble: d’habitude, c’est après la Foire qu’on va faire examiner son foie chez le doc.
Que sommes-nous prêts à accepter comme conditions pour pouvoir entrer au CERM en vue d’acquérir un nouvel aspirateur avec le rabais accordé pour l’occasion. Jamais la Foire du Valais n’aura soulevé autant de questions. D’ailleurs, a-t-elle déjà suscité d’autres questions que «Je vais raconter quoi à la femme pour qu’elle me lâche les baskets ce soir? ou «Merde, j’ai laissé où ma veste?»
D’autres interrogations quasi philosophiques naissent de cette situation: un certificat Covid pour entrer dans une manifestation publique n’est-il pas discriminatoire, contraire à l’esprit d’égalité entre les citoyens? A quelle heure ferme l’Espace gourmand le premier vendredi?
Il y aurait une autre solution, moins discriminatoire, pour filtrer les entrées et réduire la fréquentation d’au moins 90%: organiser la Foire du Valais sans alcool.
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