En tant que fille de la montagne, comment avez-vous fait pour vous adapter à la ville?
Ce n’était pas une évidence, car j’ai longtemps vécu à Villars. Heureusement, j’habite un peu en dehors de l’agitation de la ville. Et puis j’ai quand même mon coin d’extérieur. Quand il fait beau, je suis toujours dehors. Le jardin, c’est mon petit endroit qui me rapproche de la nature. Je fais des barbecues avec des amis. Je fais aussi pousser des tomates, des courgettes et des endives énormes. Je pense que c’est dû au terrain. Vous avez vu la taille qu’elles font?
En entrant chez vous, on est impressionné par le grand tableau sur le mur, où vous épinglez toutes sortes de pense-bêtes.
J’ai tout le temps un œil dessus. Je suis un peu tête en l’air, alors j’aime avoir du concret. Je peux écrire n’importe quoi rapidement. J’y mets l’ordonnance du médecin,...