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Des lectures pour nos petits lapins

A Pâques, il y a les œufs et le chocolat, mais pas que. Pour les petits gourmands, on trouve aussi des livres pour tous les âges, sur tous les sujets, souvent avec humour et en couleurs.

16 avr. 2019, 10:00
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Pâques en hauteur

Les Holahos vivaient tous en hauteur, dans des maisons surélevées, pour ne pas être dérangés par les autres. Mais ce n’était pas très pratique pour les petits messages et demander des services, toutes ces marches. C’est le petit Piou qui s’occupait de les transmettre. Mais un jour… «Oh là haut» est un album graphique et coloré, plein de fantaisie et d’humour à propos de la communication. Sa jeune auteure, Popy Matigot, est diplômée de l’Ecole d’art et de design de Genève, et après le succès de «Monsieur Tomate», rédigé par Davide Cali, et illustré par ses soins, elle s’est mise à l’écriture pour cet album du coup plus personnel. Dès 5 ans, mais les limites d’âge, ça se discute.

«Oh là haut!», Popy Matigot, Ed. Helvetiq, 32 p.

 

Festin de Pâques

Cinquante insectes dessinés par Tomoko Ohmura, voilà qui devrait ravir les petits curieux de la nature. C’est l’occasion de voir à quoi ressemble la rosalie des Alpes ou le lepture rouge, à côté d’autres bêtes plus connue comme la coccinelle et la fourmi. Le tout défile dans des couleurs naturelles et acidulées, et se précipite au fil des pages, sans l’ombre d’une histoire, vers un repas joyeux, et des variations pétillantes. Sans précision d’âge, pour tous les fanatiques de ce qui pique (ou pas).

«Premier arrivé, premier servi», Tomoko Ohmura, Ed. L’école des loisirs, 36 p.

 

Lapin de Pâques

Simon est un lapin, mais pas de Pâques. Il est bien connu des petits, et il faut avouer qu’il est très attachant avec ses traits minimalistes mais expressifs et drôles. Même le lettrage est éloquent dans cette série humoristique qui parle simplement des problèmes des enfants. Dans «Va-t’en, Bébé Cadum®!», Simon construit un grand garage, mais sans le faire exprès, son petit frère Gaspard le casse. Une nouvelle histoire tendre pour raconter la fratrie, ses déboires et ses joies.

«Va-t’en, Bébé Cadum®!», Stephanie Blake, Ed. L’école des loisirs, 24 p.

 

Monstrueuses Pâques 

Dans le tome 3, la bande dessinée «Petit Vampire» continue à raconter des histoires qui font gentiment peur avec ses monstres aimables, son vrai méchant, et le trait typique de Joann Sfar. Petit Vampire aimerait se faire pardonner par Michel, ce petit garçon dont l’amitié lui est si précieuse. C’est tendre et drôle. Même sur une barque abandonnée et dans une situation périlleuse, les petits monstres trouvent le moyen de faire rire Michel avec leurs histoires de famille «pourries», et le petit vivant, lui, fourre ses pieds dans les grandes narines de Marguerite par erreur. Même quand le vrai méchant rôde, la peur ne déborde pas, parce que le monstre Ophtalmo le sait bien: «Les gentils s’en sortent toujours.» 

«Petit Vampire: Acte 3, On ne joue pas avec la vie», Joann Sfar, Ed. Rue de Sèvres, 68 p.

 

Oiseau de Pâques

Cet oiseau qui fait cui-cui, c’est l’ennui. Or «Hector est champion du monde d’ennui». Le dimanche, évidemment, il bat ses propres records. En attendant que ses parents se lèvent, une éternité, et que sa sœur adolescente, un portable greffé à la main, s’amuse à envoyer des SMS et à se regarder dans le miroir, il regarde les écrans noirs de la télévision et de l’ordinateur, mange ce qu’il trouve, et n’a envie de rien. Une histoire comique, à l’écriture vive et ludique sur les bienfaits de l’ennui, avec des illustrations amusantes qui donnent envie de grandir. Pour nos petits poussins qui commencent à lire tous seuls.

«L’ennui cui-cui», Susie Morgenstern, Ed. L’école des loisirs, 56 p.

 

Un divorce pour Pâques

A son grand désarroi, la mère d’Erica lui annonce qu’elle déménage. Et la jeune fille apprend à l’école que cette même mère pleine de surprises a une aventure avec l’oncle de Jake. Auparavant de son côté lors des disputes parentales, Erica n’a plus autant de sympathie pour elle, et se fait du souci pour son père. Malgré le magnifique carnet argenté qu’elle lui offre pour écrire ce qui lui traverse l’esprit. Un roman pour les ados qui parle avec humour et optimisme du divorce sans en éluder les difficultés.

«Ma vie sens dessus dessous», Anne Fine, traduit par Dominique Kugler, Ed. L’école des loisirs, 272 p.

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