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Décos de Noël: l’empreinte carbone d’un sapin artificiel est jusqu’à dix fois supérieure à celle d’un sapin naturel

En Suisse, plus d’un million de sapins de Noël sont vendus chaque année. Si certains optent pour un arbre naturel, d’autres préfèrent sa version artificielle. A tort, puisque le bilan carbone d’un sapin en plastique est parfois dix fois plus élevé que son homologue des forêts.

14 déc. 2018, 08:53
En Suisse, plus d'un million de sapins de Noël sont vendus chaque année.

Il trône dans nos salons depuis des lustres, mais il n’a pourtant pas pris une ride. Le sapin de Noël, c’est la véritable star des fêtes de fin d’année. Chaque année, il s’en vend plus d’un million en Suisse. Parmi les acheteurs, il y a ceux qui optent pour l’arbre naturel, puis il y a ceux qui, souhaitant éviter à l’arbre un coup de hache fatidique, lui préfèrent sa version artificielle, en plastique. 

À tort. Car selon l’organisation britannique Carbon Trust, l’empreinte carbone d’un sapin de Noël artificiel de deux mètres équivaut à 40kg d’émissions de gaz à effet de serre. C’est deux fois plus que celle d’un sapin des forêts qui finit à la décharge, et même dix fois plus que celle d’un arbre que l’on brûle une fois les fêtes terminées.

Un sapin recyclable

Selon le Docteur John Kazer, collaborateur de Carbon Trust cité par The Guardian, les deux tiers de l’empreinte carbone d’un sapin artificiel proviennent de son processus de fabrication, basé sur le pétrole. La part restante trouve son origine dans les émissions industrielles produites lors de la fabrication, ou encore dans le trajet qu’accomplit l’arbre avant d’arriver en magasin. 

«Pour amortir ce bilan énergétique, il faudrait conserver un même sapin artificiel durant une vingtaine d’années. Même après cela, il demeure quasiment impossible de le recycler, le PVC étant rétif à cet usage», indique le site Slate.

De son côté, le sapin naturel a l’avantage de pouvoir être «recyclé» après les fêtes, que ce soit en étant replanté ou coupé pour un autre usage. Il semble donc constituer la piste privilégiée du point de vue écologique. Et tant pis pour les quelques épines qui garniront le sol de nos salons après les fêtes. 
 

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