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Golden Globes: «1917» et «Once Upon a Time… in Hollywood» primés

Dimanche soir à Los Angeles, le réalisateur britannique Sam Mendes a été doublement primé, non seulement pour son long-métrage «1917» consacré à la Première Guerre mondiale, mais également en tant que meilleur réalisateur. «Once Upon a Time… in Hollywood» remporte le prix de meilleure comédie.

06 janv. 2020, 07:37
Sam Mendes est le réalisateur de "1917". Il a aussi reçu le prix de meilleur réalisteur.

Le long-métrage «1917», drame historique consacré à la Première Guerre mondiale, a reçu dimanche soir à Los Angeles le prix du meilleur film dramatique lors de la 77e cérémonie des Golden Globes. Son réalisateur Sam Mendes a lui aussi été primé.

«C’est une grosse surprise», a lancé le Britannique («American Beauty», le James Bond «Skyfall») en venant recevoir son prix du meilleur réalisateur. Il n’était effectivement pas considéré comme un favori face à des pointures comme Martin Scorsese («The Irishman») et Quentin Tarantino («Once Upon a Time… in Hollywood»).

C’est une grosse surprise.
Sam Mendes, réalisateur de «1917»

Mais ce dernier n’est pas reparti les mains vides: Quentin Tarantino a obtenu le prix du meilleur scénario et son film «Once Upon a Time… in Hollywood» remporte celui de meilleure comédie.

Meilleures interprétations

Le Golden Globe de la meilleure actrice dramatique est allé à Renée Zellweger pour son rôle de Judy Garland dans le biopic «Judy». C’est la première fois que l’actrice était en lice pour les Golden Globes depuis «Le journal de Bridget Jones» en 2002, qui l’avait révélée au public sans lui valoir de récompense.

 

 

Chez les hommes, c’est Joaquin Phoenix qui a raflé la récompense pour son interprétation du Jocker dans le film éponyme. Récompensé pour la seconde fois aux Golden Globes, il a été préféré à celui qui apparaissait comme favori, l’acteur Adam Driver pour son rôle de père en plein divorce dans «Marriage Story».

Egerton et Awkwafina primés côté comédie

Côté «Comédie», Taron Egerton a été adoubé meilleur acteur pour son rôle d’Elton John dans le biopic «Rocketman» consacré au chanteur britannique. Taron Egerton a devancé dans cette catégorie des vétérans comme Daniel Craig («A couteaux tirés»), Leonardo DiCaprio («Once Upon a Time… in Hollywood») et Eddie Murphy («Dolemite Is My Name»), donné favori par certains experts pour son grand retour à l’écran.

 

 

Chez les dames, c’est l’Américaine Awkwafina qui remporte le prix pour son rôle de Billi dans le film «L’Adieu». Connue pour sa gouaille très new-yorkaise, l’actrice de 31 ans livre, dans ce film sur une famille chinoise réunie par un drame, une interprétation nuancée et toute en retenue.

Seconds rôles et séries

L’actrice américaine Laura Dern a reçu le prix du meilleur second rôle féminin pour son interprétation d’une avocate aux méthodes agressives dans le film «Marriage Story» de Noah Baumbach. La comédienne de 52 ans a soufflé cette récompense à Jennifer Lopez, qui était l’autre favorite pour son rôle de strip-teaseuse dans le film «Queens». C’est le cinquième Golden Globe pour cette enfant de la balle, fille de l’acteur Bruce Dern, qui a fréquenté les plateaux dès son plus âge.

Chez les hommes, c’est l’Américain Brad Pitt qui a reçu la récompense pour son rôle du cascadeur Cliff Booth dans «Once Upon a Time… in Hollywood». Largement favori, le comédien de 56 ans l’a emporté notamment sur Tom Hanks («Un ami extraordinaire») et Al Pacino («The Irishman»).

 

 

Le long-métrage «Parasite» a été primé dans la catégorie «meilleur film en langue étrangère».

C’est une production Amazon, la série déjantée «Fleabag», qui a remporté le Golden Globe de la meilleure série comique. Sa créatrice, la Britannique Phoebe Waller-Bridge, a également été primée pour son interprétation du rôle-titre. Le titre de «meilleure série dramatique» a été raflé par «Succession» (HBO). Quant à «Chernobyl», il remporte le prix de meilleure mini-série.

Baromètre incertain

La cérémonie de remises des prix était présentée par le très caustique humoriste britannique Ricky Gervais. Racisme, harcèlement sexuel, compétence du jury, Ricky Gervais a effectivement fait feu de tout bois, prenant un malin plaisir à épingler le parterre de célébrités rassemblées à l’hôtel Hilton de Beverly Hills.

 

 

Très convoités, les Golden Globes ouvrent la saison des prix cinématographiques à Hollywood et servent aussi d’outil de prédiction en vue des Oscars. Mais il s’agit d’un baromètre d’autant plus incertain qu’ils dédoublent les principales catégories (meilleur film, meilleur acteur ou actrice) en «drame» et «comédie».

Les pronostics sont délicats car contrairement aux Oscars ou à d’autres compétitions, ce ne sont pas les professionnels du cinéma qui votent mais la petite centaine de membres de l’Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA). L’an dernier, le jury avait toutefois eu le nez creux: tous les primés aux Golden Globes dans la catégorie cinéma ont remporté un Oscar, à l’exception de celle de la musique de film.

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