Né en Iran, le cinéaste suédois Milad Alami s’est formé au Danemark, à l’Ecole nationale du cinéma. Après s’être fait remarqué à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, il a reçu le Prix du meilleur court-métrage danois, avant de signer son premier long-métrage, «The Charmer», sorti cette semaine en VOD, fermeture des salles oblige.
Mêlant film noir, thriller et réalisme social, ce film nous plonge dans les tourments et questionnements existentiels liés à l’immigration et à l’intégration.
Mariage obligé
Débarqué à Copenhague depuis deux ans, Esmail (Ardalan Esmaili), un jeune et charmant Iranien, habite dans un HLM de banlieue. Le jour, il est déménageur et gagne un maigre salaire qu’il envoie en Iran. La nuit, il enfile son costume et devient charmeur. Arpentant les bars huppés et les boîtes branchées de la capitale, il séduit des femmes en quête de sensations, avec l’intention de pouvoir en épouser une et d’obtenir...