«Arde Madrid»
Le point de départ de cette série ibère à l’humour délicieusement ravageur est véridique: un beau jour de l’an 1954, la star hollywoodienne Ava Gardner (Debi Mazar), en grande fan de la péninsule ibérique, vient s’installer pour quelque temps à Madrid, alors capitale d’une Espagne rétrograde et complètement repliée sur elle-même, bref on ne peut plus éloignée de son fantasme d’Américaine en goguette.
Soupçonnée de sympathies communistes, l’inoubliable interprète de «La comtesse aux pieds nus» et autre «Neiges du Kilimandjaro» ne tarde pas à attirer l’attention des sbires de Franco qui chargent Ana Mari (Inma Cuesta), professeure de son vrai métier, d’espionner l’actrice indomptée en se faisant engager à son service comme gouvernante.
Admiratrice transie du Caudillo, cette vieille fille boiteuse est flanquée pour la circonstance d’un faux mari, Manolo (joué par Paco León, créateur de la série), un escroc minable qui sert de chauffeur à la belle...