«Petite soeur»
Stéphanie Chuat forme avec Véronique Reymond un duo complice qui alterne avec brio documentaires et fictions, dont «La petite chambre» (2010) et «Les dames» (2018). Interviewée à Neuchâtel, où elle présentait «Petite sœur» en avant-première, la coréalisatrice revient sur ce film à haute teneur émotionnelle, qui représentera la Suisse dans la course à l’Oscar du meilleur film étranger.
Stéphanie Chuat, quelle est la genèse de «Petite sœur»?
Dans notre processus créatif, il y a toujours une sorte de cristallisation, faite de plusieurs idées et d’heureux hasards. Au tout début, nous avions envie de tourner avec des acteurs non francophones, anglais ou allemands, à cause de leur manière très physique d’aborder leurs rôles.
Ensuite, nous avons rencontré à Berlin, de façon inopinée, l’actrice Nina Hoss, alors que nous avions commencé à écrire pour elle, mais sans qu’elle le sache. Le fait qu’elle joue de façon régulière à la prestigieuse...