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Voitures autonomes, Pékin met les gaz

La Chine risque de remporter la bataille des véhicules sans conducteur. Les constructeurs européens le savent: BMW et Daimler viennent de rejoindre le système de conduite automatique de Baidu.

21 août 2018, 00:01
epa06877439 Chinese Premier Li Keqiang (C), German Chancellor Angela Merkel (R) and Bernhard Mattes (L), President of the Association of the Automotive Industry (VDA), during a presentation on autonomous driving during the 5th German-Chinese government consultations in Berlin, Germany, 10 July 2018. The main topic of the intergovernmental consultations taking place form 08 to 10 July in Berlin will be the deepening of German-Chinese cooperation with a special focus on questions of economic exchange.  EPA/JENS SCHLUETER DEUTSCHLAND BESUCH CHINA

«Nous sommes allés faire un petit tour en voiture, et nous en sommes revenus en un morceau», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel, début juillet. Elle venait de tester un véhicule autonome en compagnie du premier ministre chinois Li Keqiang. Cette promenade avait pour but d’annoncer une collaboration entre BMW et le géant chinois de la technologie Baidu sur la plateforme Apollo, un logiciel open source destiné aux voitures autonomes.

En effet, lancée par Baidu en juillet 2017, Apollo regroupe 118 partenaires. Un autre groupe automobile allemand, Daimler, l’a rejointe en décembre dernier. Ford, Microsoft, Blackberry, Bosch, Continental, les producteurs de puces informatiques Nvidia et Intel, le fabriquant de GPS Tomtom et le service de taxis à la demande singapourien Grab y sont aussi associés.

«Chacun des partenaires de cet écosystème peut l’utiliser et y apporter des changements à sa guise», note John Zeng, de l’agence de consulting...

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