Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Victime de sa dépendance à l’or noir

Pétrole et gaz représentent la quasi-totalité des exportations, une richesse qui a fragilisé l’Etat rentier.

23 mars 2019, 00:01
epa07456217 Algerian policemen block the way in front of people protesting against extending President Abdelaziz Bouteflika mandate in Algiers, Algeria, 22 March 2019. Protests continue in Algeria despite Algeria's president announcement on 11 March that he will not run for a fifth Presidential term and postponement of presidential elections previously scheduled for 18 April 2019. Protesters are calling on Bouteflika to step down after his term expires on April 28.  EPA/MOHAMED MESSARA ALGERIA PROTEST

De Tamanrasset à Alger, tout ou presque tourne autour de l’or noir. Pétrole et gaz représentent la quasi-totalité des exportations et près des deux tiers des recettes publiques de l’Algérie. Une immense richesse qui, en réalité, fragilise cet Etat rentier. Depuis 2014, le prix du brut a été divisé par près de deux et, dans la foulée, les investissements dans le secteur ont ralenti. Les revenus que cette nation de 42 millions d’habitants tire des hydrocarbures ont fondu. Sans que d’autres secteurs prennent la relève.

Comme le Venezuela, l’Algérie s’est repliée sur sa rente de pétrole et de gaz exploitée depuis soixante ans par la compagnie publique Sonatrach. Ce que l’on appelle la malédiction des matières premières. Les milliards de dollars du pétrole exporté ont permis de distribuer des subventions (essence, farine…) garantissant la paix sociale et l’enrichissement des dirigeants plutôt que la prospérité du pays.

Recul du niveau...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias